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La visite du Bureau d’Enquêtes Analyses

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La visite du Bureau d’Enquêtes Analyses

Ce matin-là, nous étions une quinzaine.
Nous avions rendez-vous pour une visite unique : le Bureau d’Enquête Analyse qui enquête sur les accidents d’avion.  Mais avant cela, une halte incontournable : le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.


Le Musée de l’Air et de l’Espace

Situé sur le tarmac historique du Bourget, le Musée de l’Air et de l’Espace conserve près de 400 aéronefs, dont environ 150 sont exposés au public dans d’immenses hangars.
C’est un lieu à la fois poétique et impressionnant, où chaque avion raconte une époque, une prouesse.

On y croise des pionniers en toile et en bois, des avions de chasse rutilants, des prototypes futuristes, et même des engins spatiaux.
Le moment fort ? Sans hésiter : monter à bord du mythique Concorde – ce géant fuselé qui traversait l’Atlantique en trois heures à peine. Et, juste à côté, l’immense Boeing 747, symbole du voyage de masse, nous ouvre ses entrailles de métal.

Entre deux appareils, on se surprend à imaginer le rugissement des moteurs, le clignotement des voyants, les conversations de pilotes avant le décollage.


Pause déjeuner bien méritée

Après cette plongée dans l’histoire aérienne, nos estomacs nous rappellent à la réalité : il est temps de manger !
Entre deux discussions sur nos vies et nos rêves aéronautiques, on savoure le simple plaisir de partager un repas, encore un peu grisés par ce qu’on vient de voir… et impatients de ce qui nous attend : le BEA.


Le Bureau d’Enquêtes Analyses

Direction le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses, ce lieu mystérieux où l’on reconstitue les histoires que les avions ne peuvent plus raconter.
Ici, pas de show ni de projecteurs, mais des hangars silencieux, remplis de morceaux d’appareils, d’instruments et de machines étranges.
C’est ici que les experts décryptent les secrets du métal, du son et de la lumière.


Le hangar : stockage des épaves

Dans le grand hangar du BEA, des épaves d’avion sont disposées comme les pièces d’un gigantesque puzzle.
Certains fuselages sont tordus, d’autres sont découpés avec une précision chirurgicale.
Dans un coin, une expérience attire notre regard : un bac rempli d’eau salée, où trempent des batteries en test. L’objectif ? Comprendre comment elles réagissent à l’immersion, simuler un crash maritime, anticiper les risques d’explosion.

Rien n’est laissé au hasard : ici, chaque vis, chaque fissure raconte une histoire.


Les boîtes noires : les pièces maîtresses du BEA

Vient ensuite le moment le plus emblématique : la présentation des boîtes noires.
Elles ne sont pas noires, mais orange vif, pour être visibles dans les débris. Ces petites capsules de métal peuvent résister à des températures de 1 100°C pendant 1h, bien rester à  6 000 mètres de profondeur pendant 30 jours, en cas de crash en mer.

Autrefois, elles enregistraient sur bande magnétique quelques paramètres essentiels – vitesse, altitude, cap – ainsi que les voix des pilotes captées par un micro dans le cockpit.
La bande tournait en boucle, effaçant progressivement les anciennes données pour ne garder que les dernières minutes du vol.

Aujourd’hui, tout est numérique : les boîtes noires enregistrent des milliers de données simultanément, en continu, et les sons du cockpit sont analysés au millième de seconde près.
Elles sont littéralement la mémoire du vol : la clé de chaque enquête.


Les instruments techniques

Un peu plus loin, on découvre les laboratoires.
Plusieurs microscope électronique capables de révéler la structure d’un métal fissuré. Ils permettent de déterminer si la rupture des matériaux a été causée par une rupture brutale lors du  crash, ou par  une fatigue des matériaux, avant celui-ci           ;
Une machine à rayons X pour examiner l’intérieur des pièces sans les briser.
Chaque instrument permet d’explorer un autre niveau de vérité, comme si le BEA décortiquait l’ADN des avions.

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C’est quoi ca déjà ?


L’acoustique et le numérique

Le BEA n’est pas qu’un lieu de métal et de mécanique : c’est aussi un espace d’écoute et d’analyse numérique.
Des experts acoustiques travaillent dans des salles insonorisées où ils réécoutent les sons du cockpit : un bip, un choc, un souffle… parfois, un simple clic de levier ou un bruit de fond peut tout changer.

À côté, d’autres équipes s’occupent du numérique, réparant ou analysant les téléphones et appareils électroniques récupérés dans les débris. Les logiciels de navigations sur tablette et téléphone constituent en effet des indices cruciaux lors d’une enquête, en particulier pour les plus petits avions.

Des autocollants dans les couloirs du BEA servent à l’étalonnage des appareils photos, à partir d’un distance connue.


En sortant…

On ressort du BEA un peu sonnés, émerveillés, et surtout impressionnés par la précision, la patience et la passion de ceux qui y travaillent.
Ce n’est pas un lieu de drame, mais un lieu de connaissance et d’espoir : chaque pièce d’avion, chaque signal, chaque donnée sert à  mieux comprendre les évenements aéronautiques.

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