Il y a 60 ans jour pour jour, le 23 juin 1960 à 6h30, le pionnier Français du vol montagne Henri Giraud réalise l’exploit de se poser su le sommet du Mont Blanc à bord de son Choucas F-BAYP (Piper Super Cub). ✈️🏔 🇫🇷 « Henri Giraud avait bien préparé son coup. Des survols, des repérages. « Il lui a fallu une grande préparation technique et spirituelle. C’était tout sauf un casse-cou », souligne son gendre Bernard Boyer, lui-même pilote. Mais « entre le fin du fin de la technique aéronautique et la folie, il n’y a qu’un fil de rasoir ! » reconnaissait Giraud.

Le jour J, le pilote se pose au col du dôme du Goûter, à 5 h 30. Il rejoint le photographe Aimé Mollard, le guide de montagne Pierre Jeanvoine, le pilote Jean Moine et… le préfet de Haute-Savoie, Raymond Jacquet, arrivés en hélicoptère. Il reconnaît et balise (avec de la poussière de charbon) l’aire d’atterrissage, observe le vent.

À 6 h 15, sa première tentative échoue car il va trop vite. À 6 h 30, la seconde est la bonne. Giraud pleure de joie. Ce jour-là, Henri Giraud est entré dans la légende. Même si, de son point de vue, « atterrir sur le mont Aiguille était plus difficile »… »

Il prononcera à son retour les mots suivants :

En me posant sur le Mont Blanc, j’ai voulu faire un cadeau à ma génération et démontrer que rien ne résiste à la volonté d’un Homme.

Henri GIRAUD

« Aviateur civil génial, insoumis et épris de liberté, ses exploits, souvent illégaux, sont à l’origine de la qualification de « pilote de montagne ». Bravo monsieur Giraud et un grand merci pour tout ce que vous avez apporté à notre aviation de montagne ! ✈️🏔 📰 https://www.lyonmag.com/article/17111/henri-giraud-l-atterrissage-oublie

PS : pour celles et ceux que ça intéresse il reste moins d’une dizaine d’exemplaire du magnifique livre 📖 « Les carnets de vol d’Henri Giraud » écrit par sa fille Françoise et son gendre.

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